Plus près du but
Photo: Luc Lavigne
Alex Kovalev
|
Le Canadien frappe à la porte des séries. Sa victoire de 4 à 3 contre les Bruins, à Boston, le laisse à un point de sa qualification officielle.
Avec le gain des Thrashers face aux Capitals, le Tricolore pourrait donc cueillir son billet pour les éliminatoires dès samedi, mais il devra le faire contre les Sabres de Buffalo, une équipe qu'il n'a vaincue que deux fois en sept rencontres cette saison.
Jeudi soir, à Boston, Alex Kovalev (2 buts, 1 passe) et Jan Bulis (1 but, 2 aides) ont dirigé l'attaque du Tricolore. Richard Zednik a complété la marque. David Aebischer a signé un 4e gain en 6 départs avec Montréal en repoussant 25 des 28 tirs dirigés contre lui.
Avec le 20e de Bulis, Montréal aligne quatre marqueurs de 20 buts pour la première fois depuis 1997-98.
Du côté des Bruins, que le Canadien a vaincu 7 fois sur 8 en 2005-2006, Patrice Bergeron a marqué deux fois, ses 30e et 31e. Il est devenu le plus jeune joueur de l'histoire de son équipe à atteindre le plateau des 30 buts. Mieux que Bobby Orr, Phil Esposito ou Johnny Bucyk !
Contrairement à mercredi, les hommes de Bob Gainey ont frappé très tôt dans le match, Kovalev ouvrant le pointage dès la 20e seconde de jeu. Le Canadien se félicitera d'avoir pris les devants aussi vite, car Boston a imposé le rythme dans la seconde moitié de la rencontre.
Motivation
Devant une maigre foule bostonaise en ce dernier match local de la saison, il fallait chercher ailleurs l'inspiration pour pousser à fond. Le Canadien a offert une prestation en dents de scie en terme de constance dans l'effort.
Il faut sans doute être encouragé de voir les francs-tireurs de l'équipe finalement faire le travail pour lequel on les paie grassement. Kovalev a démontré à quel point il pouvait lui être facile de s'imposer avec un minimum d'implication.
Patrice Bergeron s'est moqué de Sheldon Souray et David Aebischer
|
Défensivement, ça reste assez laborieux. Comme la veille devant Daniel Brière, Sheldon Souray était encore aux premières loges pour assister au 2e but de la soirée de Bergeron. Le « 44 » se retrouvera à nouveau parmi les faits saillants de la soirée, mais pas pour les bonnes raisons.
L'implication physique, autrement que pour les bagarres, fait cruellement défaut à une semaine du début des séries.
Enfin, devant le filet, David Aebischer offre le genre de tenue qui a incité Gainey à se départir de José Théodore. Le Suisse s'avère bien plus qu'une police d'assurance.